Être écolier à la fin des années 40, c’est apprendre Le corbeau et le renard, fendre le bois de chauffage sur un billot, réciter la table de neuf, balayer la classe, convertir les mètres carrés en ares, égermer les pommes de terre, saluer le maître, se familiariser avec les facéties du complément d’objet direct. Être écolier, c'est rencontrer les villages voisins ballon en main, faire son cinéma, récolter l'herbe à lapins ou les punitions... C'est encore se déplacer à pied, pour aller à l'école ou ailleurs. Quant au pédagogue, il allume les poêles à sept heures et demie et les derniers enfants quittent l'école après dix-huit heures. Être écolier à Valmont, Seine-Inférieure, c'est aussi rédiger ensemble, en violet et au jour le jour, le cahier-journal qui raconte l'école et ses chemins. Originaux, rares, concrets et évocateurs, ces témoignages presque uniques restituent, à partir de 1947, la vie d'une petite communauté qui compte d'abord sur ses propres forces, celle des instituteurs... et des élèves. Grâce à la coopé, la classe coopérative, gérée par les élèves... et le maître d'école, c'est sortir pour se retrouver à Paris, au Mont-Saint-Michel et même en Alsace. Les élèves ont la parole... Les commentaires, et quelques photos d'époque, éclairent l'aventure.
(Contenu issu du 4e plat de couverture).
- Ouvrage de dimensions 22,5 centimètres par 21 centimètres,
- Couverture souple illustrée,
- 144 pages,
- Le Pucheux
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